Arraw Laila

Moi

Citation: 'Gardes tes songes, les sages n'en font pas d'aussi beaux que les fous!' -Baudelaire

Âge : 19 ans

Lieu d'habitat : Genève, Suisse

Statut : entrée aux beaux-arts l'année prochaine

Loisirs : manga, dessin, peinture, sculpture, écriture, lecture, mythologie, aïkido, photographie, et j'en oublie...

Comment avez-vous connu le forum? Par google notre ami bien sûr

Un avis sur le forum : Il fait pas mal aux yeux, mais j'espère bien qu'il m'en mette plein la vue par la suite.


Le personnage

Prénom: Laila

Nom: Arraw

Âge: 333 ans (mort à 20 ans, environ)

Grade: arrankar, n°21

Histoire:

Partie I : vie humaine

Des bruits de sabot foulant la terre ; ils arrivent. Déjà, les premiers cris s'élevaient dans la noirceur de cette nuit sans lune. De grandes flammes s'élevèrent soudain des premières maisons du village, et les hurlements redoublèrent d'intensité. Terreur. Ceux qui osaient se dresser contre les cavaliers noirs ne faisaient pas long feu, et c'est le cas de le dire. Douleur amenant folie, les torches humaines courraient dans tous les sens, contribuant à la propagation même de l'incendie. Les têtes roulaient sur le sol, et le sang venait se mêler à la suie. Cette nuit, la parole était au sabre et à la torche.
Les bruits se rapprochaient. Ils étaient arrivés. La porte céda sous la botte du cavalier, et les habitants furent rapidement délogés par la fumée. Parmi eux se trouvaient une jeune fille au regard brûlant de haine. Alors qu'on lui attachait les bras dans le dos, ses yeux croisèrent ceux du seul cavalier qui n'avait pas quitté sa selle. Il portait un masque de couleur sombre, ainsi qu'une fine armure métallique d'un noir brillant à la lueur des flammes.
Puis, elle sentit que l'étreinte des gardes se faisait plus lâche. Sans réfléchir plus longtemps, la prisonnière se jeta sur le cavalier noir, hurlant sa rage. Ses yeux étaient encore en larme lorsque les épées lui transpercèrent le coeur. Le personnage masqué n'avait pas bougé d'un pouce. Il attendit que le visage de son ennemie touche le sol pour s'en retourner, suivie de ses hommes et des prisonniers.
La petite troupe s'éloigna du village, où l'on pouvait encore entendre les lamentations des mourants, des vieillards ou des enfants.

-Capitaine, était-ce vraiment nécessaire? Tout ces...

Le cavalier en armure retira son masque avant de répondre. Sous le déguisement : une jeune guerrière aux longs cheveux, et au regard de glace. Laila.

-Nous avons fait ce que nous avions à faire, rien de plus, rien de moins. Après tout, ceci est pour...

Le plus grand bien. Ces paysans s'étaient opposés au régime, et constituaient une menace à son bon fonctionnement. Ils le lui avaient répété : ces opérations étaient nécessaires. Après la pluie viendrait le beau temps. Laila y croyait ferme, et depuis longtemps. Cependant, face à ces derniers évènements, une voix désagréable se faisait entendre dans sa tête. Avait-elle le droit d'agir ainsi, était-ce réellement la justice?

-Il ne peut en être autrement...

-Capitaine?

-Ce n'est rien, je... réfléchissait à haute voix.

Pendant le reste du voyage, Laila se garda bien de formuler à nouveau ses pensées à haute voix. Capitaine. Ce poste avait été si difficile à obtenir. Elle se rappelait encore des entrainements, du dojo. Les manoeuvres politiques, et les pactes secrets. Le masque. Très peu de personnes connaissaient son identité, ce qui en faisait un personnage de choix pour les missions secrètes, les assassinats, les espionnages...

Ils étaient de retour. Les portes s'ouvrirent, et les prisonniers furent emmenés à l'intérieur. Laila se sépara d'eux, et partit laver son corps. Un peu plus tard, le soleil se levait. Il était temps qu'elle aille dormir dans sa chambre austère. Peu de meubles, pas de draps. Au mur étaient accrochés des sabres de diverses longueur, et son armure était déposée dans un coin. A genoux au milieu de la pièce, elle réfléchissait encore aux évènements de la journée. Les mots de son subordonné ne cessaient de la harceler. Tout était...

-Qu'est-ce que tu veux?

Laila s'adressait à ce que de nombreux humains ne pouvaient voir : un esprit. En dehors de sa chambre, elle évitait de leur parler, ne voulant passer pour folle. Ils ne cessaient de l'entourer, de se moquer d'elle, de parler de manière désagréable... D'agaçantes mouches, que ces esprits. L'intrus, qui venait de traverser le plafond, semblait avoir remarqué l'hostilité que lui portait la jeune fille, et il repartit presque aussitôt.
Peu après, elle plongeait dans un profond sommeil.

Le lendemain, au soir, Laila était affectée à une nouvelle mission. Elle se prépara, enfila une tenue légère parfait pour l'assassinat. Bandelettes, masque, gants et protections de cuir noir. Elle essaya plusieurs sabres différents avant de choisir celui qu'elle emporterait. La jeune fille rentra ensuite la lame dans son fourreau, et referma la porte coulissante. Dans la cour se trouvaient plusieurs membres de son unité spéciale. Sa mission se ferait cependant en solo cette fois-ci.

L'atmosphère était étrangement lourde, cette nuit-là. Laila s'apprêtait à passer les portes, lorsque la pression se fit soudain plus intense. Il y eut un cri déchirant l'air, qui l'obligea à se boucher les oreilles. Les autres cependant ne semblaient pas être sensible à cet étrange phénomène. Une illusion? En tout cas, l'explosion de la porte était bien réelle, tout comme la douleur à son bras lorsque la capitaine se retrouva projetée à terre. Sans réellement comprendre ce qui était en train de se passer, la jeune fille roula sur le côté et échappa ainsi à la seconde attaque. Pendant qu'elle se relevait, les autres soldats venaient à la rescousse, se ruant sur l'ennemi invisible.

-Non! Ne...

Elle le voyait. Ce monstre, cette abomination. Les formes étaient encore un peu floues, mais ça ne faisait aucun doute. Devant-elle se trouvait un monstre masqué mesurant plus de trois mètres, et possédant deux longs bras griffus.
Les soldats n'avaient aucune chance face à lui. Laila elle-même sentait la peur monter en elle. La jeune fille avait traversé bien des dangers, mais ça! C'était...

-Capitaine!

Son subordonné la protégea de son corps, et l'éloigna un peu du champ de bataille. Une grosse marque de griffure était apparue sur son dos. Il perdait beaucoup trop de sang, mais ne semblait guère s'en soucier.

-Vous... devez...

Vivre? Lui, en tout cas, était bel et bien mort à présent. Cela faisait bien longtemps que les yeux de Laila n'avaient pas été aussi humides. Mais la larme n'atteignit jamais sa joue. Là bas, ses hommes se faisaient tuer, et elle-seule pouvait combattre le monstre. S'armant de son courage et de son épée, elle se dirigea droit sur le hollow, qui retourna alors sa tête vers elle. Son bras immense s'abattit comme pour l'écraser, mais elle fut la plus rapide. Esquivant le coup, elle continua d'avancer jusqu'à pouvoir lui trancher les jambes.
Le coup était cependant trop faible, et l'entaille trop peu profonde pour gêner la bête. Celle-ci se retourna, et envoya voler la capitaine d'un revers de poing.

Le combat se poursuivit quelques minutes encore. Laila faisait usage de sa plus grande agilité pour délivrer coup sur coup, tout en essayant d'éviter les contres et les ripostes. Un seul coup de ce monstre lui avait presque brisé les os, alors que celui-ci ne ployait toujours pas malgré les dizaines d'entailles sur sa peau. La jeune fille échappa de justesse encore une fois aux griffes du hollow, qui laissaient à chaque passage une fine trainée sanglante. Trop d'allonge, trop de résistance... que pouvait-elle faire?

Son regard balaya la scène. Les soldats apeurés n'osaient approcher. Ils ne pouvaient toujours pas la bête, mais quelque part, ils sentaient que leur vie était en jeu. Un peu plus loin, de nombreux corps gisaient dans leur mare de sang. Parmi eux, celui du soldat qui l'avait sauvé. Elle devait rester en vie, pour ses propres convictions, pour contribuer à créer un monde meilleur, mais en cet instant, elle ne pouvait se résoudre à fuir. Elle en mourrait d'envie, et ses jambes tremblaient, mais son sabre était toujours entre ses mains. Elle ne pouvait s'imaginer que le hollow n'en s'en prenait exclusivement qu'à elle...

Souffle. Nouvelle attaque. Laila évita les griffes, se roula sur le côté pour ne pas se faire écraser, esquiva à nouveau par un mouvement de hanches, et ainsi de suite, jusqu'à se retrouver derrière son agresseur. De toute ses forces, elle planta la lame du sabre dans son dos, transperçant l'endroit où devait se trouver le coeur.

Le hollow sans coeur ne perdit pas une seconde pour contre-attaquer, et sous le coup de la surprise, Laila ne réagit pas à temps. Les griffes s'enfonçaient dans sa chair, lui lacérant l'épaule. Ses genoux ployèrent. Le sang coulait à flot, et sa vue se faisait trouble. Mais elle n'avait toujours pas lâché son épée. Retournant la lame, elle coupa le bras du monstre masqué en deux coups répétés au même endroit. Puis, profitant du cri de douleur de son adversaire, elle s'approcha de lui, prit appui sur son genou, et lui planta son sabre dans la tête. Le masque était solide, mais une partie de celui-ci s'arracha sous le choc.

Choc. Ce n'était qu'une partie de visage, mais Laila reconnu presque instantanément la jeune fille de la nuit dernière, morte en essayant de l'attaquer. Cette découverte la paralysa, et elle tomba au sol. Pendant ce temps, le hollow se tordait de douleur, et il finit par s'enfuir. Laila en restait presque sans voix.

-Que... qu'est-ce que... c'était... ce...

Le sang qui s'échappait de sa bouche l'empêchait de continuer. Ses blessures étaient trop profondes pour se refermer. Les soldats s'approchaient d'elle, mais il était déjà trop tard. Elle s'effondrait dans un dernier souffle.


Partie II : La mort

Ce n'était pas si terrible, somme toute. Laila était devenue un esprit sans corps, comme ces nombreux fantômes qu'elle avait pu apercevoir de son vivant. En fait, elle avait surprit de temps à autre une discussion entre ces esprits. Ils parlaient de la 'Soul Society', et des 'Shinigamis'. Apparemment, ces derniers viendraient la chercher dans peu de temps. Cependant, il y avait quelque chose qui gênait la défunte : ce hollow, qu'est-ce que c'était? La jeune paysanne n'était-elle pas montée au ciel? S'agirait-il d'une sorte d'enfer? Mais dans ce cas, comment aurait-elle pu l'attaquer? Se serait-elle échappée? Tant de questions qu'elle aurait à poser à ces shinigamis. A quoi pouvaient-ils bien ressembler, par ailleurs? Elle n'en avait aucune idée. En fait, elle ne s'était pas aperçue qu'elle en avait déjà rencontré au cours de sa vie. Elle n'avait simplement pas du faire la différence entre humain et shinigami...

Comme ils ne venaient toujours pas, Laila décida d'aller voyager de part le monde. Elle avait des regrets, certes, mais espérait que quelqu'un prendrait la relève. Le monde deviendrait certainement meilleur avec le temps.

-Oh, vraiment?

Elle tourna la tête. A côté d'elle se tenait une jeune femme masquée portant un long kimono. Cette personne lui semblait étrangement familière, mais elle ne pouvait dire pourquoi.

-Que... veux tu dire? Tu... tu es un shinigami?

Laila ne put cependant s'empêcher de rapprocher le masque avec celui qu'elle avait vu un peu plus tôt, lors de son combat. Deviendrait-elle un monstre elle aussi? La jeune femme en kimono semblait se retenir de rire. La main portée à sa bouche, se son corps parcouru de frissonnements... elle lui faisait peur, et pourtant...

-Je ne suis pas un shinigami. Pas... vraiment. Veux-tu faire un tour?

Elle acquiesça, et la suivit en flottant. Ils volèrent au dessus des forêts et des champs, jusqu'à arriver au palais impérial. De rares personnes semblaient être capables de les voir, mais ils ne dirent mot. L'esprit, guidé par la femme en kimono, arriva enfin jusqu'à une pièce de réunion où certaines têtes ne lui étaient pas inconnues. Ses anciens supérieurs hiérarchiques.

-Alors?

Le supérieur direct de Laila se leva, et prit la parole.

-Les villages ont été rasés, et les prisonniers sont maintenant en route vers les mines.

-Bien, nous allons pouvoir mettre les attaques sur son dos. Les nouveaux espions sont-ils en place?

Laila se tourna vers la femme masquée, et lui demanda ce que tout ceci voulait dire.

-Je n'en sais pas plus que toi. Considère simplement qu'il est possible que le bonheur du peuple ne soit pas la première préoccupation des dirigeants.

-Que...

-Oh, ils ont probablement attaqués les villages pour pouvoir justifier leur prochaine guerre. Intéressant...

-Pourquoi...

-Mais le pouvoir, voyons, le pouvoir. Tu croyais quand même pas que tout ça c'était pour aider les gens, si?

-Je... je croyais... je ne savais...

-Ça, c'est toi qui le dis. Tu ne t'es jamais demandé ce que tu faisais, lorsque tu agitais ton sabre sur le champ de bataille?

-J'ai... j'ai évité de faire du mal autant que j'ai pu. Le mal que j'ai fait, je l'ai fait pour l'avènement d'un monde meilleur. Tout a un prix, et si nous voulons...

Elle hurlait presque, pendant que la femme en kimono riait aux éclats.

-...Tu voulais donc simplement faire le bien par le mal?

-Il... faut purifier le monde de...

-...Écoutes-toi parler, c'est pitoyable. D'autre part, tu dis avoir évité de faire le mal lorsque tu avais le choix, mais est-ce bien vrai?

-J'ai épargné les enfants, les vieillards, j'ai...

-Nous y voilà. Un autre voyage?

Ils rattrapèrent ainsi les rescapés de l'autre nuit. Des orphelins malheureux, et des vieillards malades et mourants, pleurant leur famille.

-Les tuer aurait sans doute été un acte des plus nobles, hmm...

-Quoi!? Je leur ai...

-...laissé la vie. Et quelle vie! Mon dieu, regardes-moi ça, s'ils ont pas l'air heureux, ils creusent, ils bougent la terre...

-Ils...

-...Ne s'en remettront certainement pas.

-Je... je ne sais pas quoi... qu'est-ce que j'aurais du faire, qu'est-ce que je dois faire? Qu'est-ce que je peux faire?

-Ce n'est pas à moi de te donner la réponse. Mais il est temps pour moi de partir. Nous... nous reverrons.

Et elle disparu, tout simplement, laissait Laila en pleurs. Tout s'effondrait. Les convictions, les idées... où s'était-elle trompée, pourquoi n'avait-elle pas vu ce qui était en train de se passer? Était-ce comme la femme en kimono disait? N'avait-elle...

-...aaah! Que...



[la suite arrive]

Partie III : Hollow

Son ventre lui faisait mal, comme si quelqu'un était en train de creuser l'intérieur. Douleur, regrets, peine. Son esprit lui infligeait les pires tourments, modifiant peu à peu son apparence. Laila pensa presque immédiatement au hollow qu'elle avait combattu. Si elle se transformait elle aussi, elle deviendrait comme cette pauvre fille, et attaquerait peut être d'autres humains. Ne pouvant s'y résoudre, elle lutta nuit et jour, pour reprendre le contrôle de son corps-esprit.
Elle devint ce qu'on appelle un demi-hollow. Le trou ne cessait de s'élargir, lentement mais surement. Après des mois de combat acharné, un masque commençait à se former devant son visage. Sa conscience brûlait à petit feu, remplacé par les instincts du hollow. Le masque englobait maintenant son visage. Son corps déformé et monstrueux était à présent totalement méconnaissable, et seule une faim insatiable la poussait à avancer.

Dans un premier temps, elle se nourrit d'âmes humaines, parfois dotées d'une énergie spirituelle supérieure à la normale. Elle resta longtemps sous cette forme, se nourrissant sans cesse d'énergie, la cherchant chez les humains, mais aussi chez les autres hollows, une fois qu'elle devint assez puissante pour ne plus avoir à craindre ses congénères. Le combat pour la survie était devenu un combat pour la puissance, ce qui est sensiblement la même chose, mais suggère un semblant de conscience : 'si je mange l'énergie des autres hollows, je deviendrais plus forte, et je pourrais survivre si des hollows plus puissants que moi m'attaquent.' Après avoir englouti des centaines de hollows, elle se transforma en gilian, passant un cran au dessus dans la hiérarchie.
Vivant principalement dans le hueco mundo, elle ne s'y nourrissait plus que de hollows de rang inférieur. La personnalité de Laila s'assurait petit à petit un contrôle de cet amas d'âmes. Elle s'affirmait, et dirigeait le corps afin de gagner en puissance.
Puis, elle passa au stade d'adjuchas, gagnant une véritable individualité. Son corps devint plus petit, mais aussi plus rapide et plus puissant. Ce fut cependant une période de peur, sous la menace constante de régresser au stade inférieur. Il fallait manger toujours plus de hollows, et ils devaient être de plus en plus puissants. Laila, possédant désormais une certaine intelligence, avait observé tout ce qui se passait autour d'elle. Elle avait vu des adjuchas revenir au stade inférieur, sans espoir de jamais pouvoir ré-évoluer.
Laila avait oublié depuis longtemps les souvenirs de sa vie humaine. Quelques images, quelques sentiments y faisaient parfois appel, mais comme quelque chose de flou, de lointain. Désormais, c'étaient la peur et la faim la dirigeait. Avec cependant une pointe de curiosité de temps à autre. Qui était-elle? Que faisait-elle? Si elle passait à ce stade légendaire de 'vastrode', comment verrait-elle le monde?
Évoluer encore une fois était son prochain but. A plusieurs reprise, elle manqua de se faire détruire, les autres adjuchas se liguant parfois ensemble. Laila utilisait alors son intelligence pour les attirer dans des pièges, les retourner les uns contre les autres, les séparer pour les abattre les uns après les autres. Elle s'aperçut bien vite que les mots pouvaient être plus tranchants qu'un sabre. Alliances, tromperies et mensonges, tout les moyens étaient bons lorsqu'il s'agissait d'arriver à ses fins. Observant les plus grands dans l'ombre, Laila travaillait son charisme. Elle réunit d'autres hollows sous ses ordres, se créa un petit réseau d'informations, et une cachette bien pratique. Il y eut des moments difficiles, mais l'adjuchas progressait toujours. Sa personnalité s'affirmait également. Elle devint plus joueuse, et plus extravertie. Elle surmontait ses peurs, et exhibait à présent une incroyable confiance en elle-même.
D'année en année, ses talents de manipulatrices s'affirmaient. Le stade de Vastrode restait cependant très éloigné. Il paraissait presque hors de portée, même si Laila ne désespérait pas. Les adversaires étaient de plus en plus tenaces, de plus en plus intelligents. Un jour, un groupe d'adjuchas découvrit sa planque, et l'acculèrent contre un pan de rocher. Le chef s'avançait lentement vers elle. Les subordonnés de Lilia avaient fuis, où s'étaient déjà faits dévorés. Elle était seule.

-Hum, c'était plutôt bien joué. Bon, on en reste là?

Le chef ne semblait guère enclin à en rester là. De sa voix rauque et puissante, il répondit simplement :

-Non.

-Quoi, non? Je pourrais vous aider, faire partie de votre groupe. Je suis plutôt puissante, vous savez. Une démonstration?

-Tuez-la.

-Hooow, on se calme! Au dehors, il y a pas mal de groupes très puissants. Vous perdriez un allié pour assouvir votre faim?

-Nous prendrons ton énergie.

-Oho, je vois où tu veux en venir, boss. Tu veux laisser tes subordonnés et moi-même nous entre-dévorer, pour ensuite t'empiffrer joyeusement de ce qui reste? Tu veux engraisser tes camarades, hein?

Les camarades en question devenaient hésitants. Il était probable que leur chef attende le moment de tous les dévorer, pour ensuite rejoindre un de ces groupes plus puissant. De ce fait, personne n'osa faire le premier pas. La situation était très tendue, jusqu'à ce que...

-Bon, je vous laisse cogiter là dessus, à la prochaine!

Elle relâcha le cero qu'elle préparait en cachette, et s'engouffra dans un passage secret, qu'elle referma juste après. Toujours prévoir une porte de sortie. Les autres ne l'ayant pas vu disparaitre, elle serait probablement tranquille pendant un moment. Voilà comment, jusqu'à présent, elle s'était débrouillée face aux autres adjuchas.
A partir de cet instant cependant, elle approchait de sa limite. Il était impossible de capturer les gros poissons en peu de temps, et son évolution se transformait en une stagnation.


Partie IV : arrankars

Alors qu'elle réfléchissait à une manière d'éviter la régression, elle rencontra les premiers arrankars. Démoniaques, vils, laids. Un peu arrogants, mais diablement puissants. Laila en rencontra cinq alors qu'elle tentait d'échapper à un groupe d'adjuchas. Réfléchissant rapidement, elle se plaça aux côtés des arrankars, comme si elle était avec eux, histoire de faire peur aux adjuchas. Ces derniers partirent bien vite, comprenant qu'ils ne pouvaient lutter contre ces individus.

-Ah, ces adjuchas. Toujours aussi comiques, vous trouvez pas?

Dit Laila, les bras croisés. Les arrankars, surpris et amusés à la fois par cette manoeuvre, lui posèrent quelques questions. Elle parvint à son tour à glaner quelques informations, suffisamment pour comprendre qui étaient ces personnes.

-Donc, si je deviens arrankar, après je suis tranquille?

-C'est que ce n'est pas accessible à n'importe qui.

Un sourire franchit les lèvres de l'adjuchas. Elle tenait la poignée de sa porte de sortie.

-...mais je me demande... si je dévore un arrankar, pourrais-je passer au stade supérieur?

Et sur ces mots, elle leur balança un cero dans la figure. Sans plus attendre, elle les attaqua en utilisant la technique qu'elle était en train de développer, une sorte de musique illusoire et charmeuse. Laila se concentra sur l'arrankar le plus faible, espérant avaler sa puissance avant que les autres ne puissent réagir. Par le nuage de fumée, l'illusion de sa musique, elle voulait les troubler, et les séparer. Tout ne se passa cependant pas comme elle l'avait prévu : les ceros percèrent la fumée, lui barrant la route. Puis, ils l'attaquèrent tous les cinq, l'étalant en moins de deux.

Laila ne se réveilla pas de ses blessures avant 3 jours. Juste avant qu'elle ne régresse au stade de gillian, on l'amena devant Aizen et le hougyoku.

-Oh, tout est prêt pour l'arrankarisation? Je sais pas comment vous appelez ça, hein...

Un regard vers l'ex-capitaine eut tôt fait de la calmer. Il y avait quelque chose d'effrayant chez lui, cet espèce de calme plus mouvementé qu'un ouragan. Un véritable stratège, et un fin manipulateur... Laila en restait sans voix. Elle aurait bien aimé faire un peu d'humour pour détendre l'atmosphère, mais les yeux d'Aizen la transperçaient de part en part. En quelques secondes, elle eut l'impression qu'il savait tout.
Puis, la transformation se mit en route.

Une séance de hurlement plus tard, Laila renaissait. Son corps passa d'une apparence animale à une apparence quasi-humaine. Elle sentait la puissance parcourir chaque parcelle de son corps. Surprise et émerveillement. Tout était si...

-Oho, quelle puissance... je pourrais peut-être même prendre la place de cet espèce de shinigami, hein?

Elle marqua une pause, savourant l'effet de ses paroles. Puis, elle reprit :

-Mince alors, j'ai parlé à haute voix.

Son doigt griffu pointait Aizen, qui semblait considérer ce geste comme plutôt déplacé, impoli, même. Le sourire de cet homme était décidément une arme redoutable.
Une fraction de seconde plus tard, Laila sombrait dans les ténèbres.

-...Et estimes-toi heureuse qu'on t'ait pas arraché un bras. Ou deux.

Le réveil était difficile, mais tout était à sa place. Franchement, pour une simple provocation, avaient-ils besoin d'aller aussi loin? Il semblait qu'Aizen gardait une main de fer sur les arrankars.

-Dans quelle histoire j'me suis encore retrouvée? Hmm... je devrais peut-être m'enfuir? Non, pas encore. J'ai beaucoup à apprendre ici, après tout. Peut-être que...

-Tu vas parler toute seule pendant encore longtemps?

-Jusqu'à l'épuisement, pour te faire plaisir.

On entendit les pas s'éloigner. Laila ne vit jamais le visage de son mystérieux interlocuteur, et commença sa vie au hueco mundo en tant que n°21. Au fil des entrainements, elle perfectionna ses techniques. Elle savait n'être qu'une expérimentation parmi tant d'autres. Pour les maitres de las noches, sa vie n'avait probablement pas beaucoup de valeur. C'est ce qui lui permettait d'agir relativement librement, dans l'ombre. Elle s'entraina en solo pour sa libération. Comprendre, essayer, noter. Par l'observation, elle en apprit beaucoup sur les autres arrankars, et aussi sur elle-même. Elle écoutait également ce qu'on lui rapportait sur le monde humain, et sur la soul society.

S'appuyant sur cette mine d'information, elle développa sa seconde forme : Orpheo. Les débuts se révélèrent difficiles, mais elle apprit peu à peu à jouer de sa musique. Elle testa les effets de sa lyre sur de nombreux hollows, et même sur quelques arrankars. Après de nombreux echecs, elle parvint à maitriser une vaste gamme d'émotions, pouvant agir sur elle-même et sur les autres. Fait amusant, et qu'elle ignorait : un peu plus de 300 ans auparavant, elle jouait beaucoup d'instruments à cordes, étant passée presque virtuose dans l'art musical.

Petit Zoom avant sur la première phase de l'élaboration de la technique :

Encore raté. Le masque recouvrait maintenant la totalité de son visage, mais il ne restait guère plus de quelques secondes. Laila ne parvenait pas à compléter cette forme, ni même ce à quoi elle devrait ressembler. Cette fois-ci, elle y était allée jusqu'à se retrouver au bord de l'évanouissement. C'est alors qu'une voix se fit entendre

-Laila.

Après quelques centaines d'années, la jeune femme masquée en kimono était de retour.

-Heh. T'en as mis du temps.

-Nous nous retrouvons enfin.

-Ouais.

Cette fois-ci, Laila avait compris. La réponse se trouvait devant ses yeux. Elle se releva, laissa le masque recouvrir son visage, et attaqua Luna. Aujourd'hui, son nom lui apparaissait enfin.

Plus Laila gagnait en puissance, et plus elle se cachait. Elle ne désirait pas entrer dans l'espada. En aurait-elle d'ailleurs été capable? La question se pose. Toujours est il que la raison qui la poussait à rester simple numeros, c'était que les espadas étaient surveillés d'un peu trop près, à son gout.

Elle pratiquait donc en cachette, et avait appris à cacher la majeur partie de son pouvoir en plein jour, de sorte à ce qu'elle apparaisse comme un arrankar plutôt faible. Ainsi, elle espérait qu'on allait la laisser tranquille. Ce qui l'intéressait, c'était de comprendre ; comprendre le monde, les autres, et elle-même. Qui était-elle? Qu'avait-elle fait dans le passé? Qu'est-ce que l'avenir lui réservait? Quel était la finalité de son existence?

-Vouloir dominer le monde... une belle idiotie, tiens.


[plus que les descriptions, il restait pas assez de place.]

Caractéristiques physiques: Laila possède une allure très proche de celle d'une jeune humaine, se distinguant exclusivement par un trou béant au niveau du nombril, et un morceau de masque recouvrant la partie supérieure droite de son visage. A côté, une corne recourbée prenant naissance au dessus de l'oreille droite pointe vers le bas.
Ses cheveux mi-longs d'un brun tirant vers le noir se divisent entre mèches lisses et épis rebelles. Ses fins sourcils reposent au dessus de deux yeux à la prunelle foncée, et au regard perçant. L'oeil droit, presque caché par le masque, dégage une aura un peu malsaine.
Son large sourire contribue également à lui donner cet air inquiétant, voir effrayant. Il semble d'ailleurs que les canines de cette bouche ne soient pas d'une taille très règlementaire...
Enfin, d'un point de vue général, Laila est d'allure assez fine, et de taille plutôt moyenne (tout dépendant de l'échelle). Ses mouvements sont souples et légers, possédant une grâce presque féline.

Laila porte généralement une chemise blanche à longue manches, ni trop ample ni trop serrée. Un hakama de la même couleur recouvre ses jambes, ne laissant apparaitre que la pointe de ses pieds nus. En effet, l'arrankar aime bien sentir l'air caresser le bout de ses orteils, et ne comprend pas comment les autres peuvent emprisonner leurs pauvres membres dans ces prisons de cuir.
Parfois, une écharpe ou un long manteau viennent égayer cet accoutrement. C'est que les nuits sont froides à las noches.
Laila ne quitte jamais son pendentif, qui porte le motif du yin et du yang. Elle enroule toujours celui-ci autour de son poignet, le laissant pendre de quelques centimètres.

[au passage, je sais quoi demander au père noel la prochaine fois : un nouveau scanner. J'essayerai peut être de repasser à l'encre l'avatar.]


Caractère: Leila est un personnage trouble, à la personnalité contrastée. Il serait faux de penser qu'elle est lunatique, car en elle, tout se mélange constamment. De prime abord, elle semble être une personne agressive, presque sauvage. Son apparence et son style de combat confirment cette pensée, mais il se peut qu'on ait l'impression qu'il y a quelque chose derrière l'instinct, une sorte d'intelligence machiavélique, une agressivité calme et contrôlée. A vrai dire, il est difficile de comprendre ce qu'il en est réellement, ce qu'il y a derrière le masque, et ce qu'est le masque.
D'autre part, Laila possède une inébranlable confiance en soi, qui la rendra souvent un peu téméraire, d'un courage s'apparentant à la folie. Mais... cette folie serait-elle contrôlée? Peut-on réellement dire que l'arrankar savait ce qu'elle faisait lorsqu'elle est allée 'défier' Aizen pour le contrôle de Las Noches? Mais après tout... n'est-elle pas encore en vie?
Sagesse, ou folie? On retombe à nouveau sur le yin et le yang, deux énergies contraires se mélangeant à l'infini dans un mouvement tourbillonnant.
Cette dualité peut aller parfois assez loin, certains auraient juré l'avoir vu soigner ses adversaires, pendant que d'autres, ayant observé les mêmes combats, affirment que sa furie sanguinaire ne s'était arrêtée qu'à la mort de son ennemi.
Ses gouts et ses dégouts sont également divers et variés, parfois contradictoires. Cependant, il semblerait que certains traits de caractères soient clairement déterminés, comme le montrent certains de ses principes auxquels elle ne déroge que rarement. Ainsi, le refus de porter des chaussures marque sa personnalité rebelle, son envie de liberté peut-être? Car il s'avère que l'arrankar possède quelques petits problèmes avec l'autorité.
Pour résumer, je dirais que Laila est un oxymore vivant, d'autant plus fourbe qu'elle ne l'est pas toujours.
Enfin, je rajouterais que Laila est peut être avant tout une grande curieuse, qui aime expérimenter, 'jouer', observer...

Première forme: Luna

Le masque blanc de Laila recouvre la partie supérieure droite de son visage, cachant son oeil droit. Une corne recourbée part d'un peu au dessus, pour pointer vers le sol. Le trou de hollow sur la poitrine s'est déplacé vers son nombril. Tout au bout, ses doigts deviennent de longues griffes affilées, fines et tranchantes. Luna, le sabre, apparait sous la forme d'un katana ordinaire, sans décoration ni fioriture. Luna possède cependant une particularité : tout en bas de la garde se trouve une boucle métallique, qui lie l'épée à une longue chaine. De l'autre côté de la chaine, il y a une lame en demi-lune recourbée qui pend. La chose ne se remarque pas tout de suite, surtout lorsque Luna est dans son fourreau noir. Laila peut ainsi surprendre ses adversaires, et attaquer de plusieurs angles différents en jouant avec la lame du katana, la chaine et la demi-lune.

Laila maitrise quelques techniques bien utiles, comme le garganta, qui lui offre une porte de sortie sur le monde humain, et le peskis, radar à énergie spirituelle. Ses ceros sont plutôt dangereux, d'autant plus qu'ils ne sont parfois pas des ceros, mais des Balas. Son sonido est également d'un niveau respectable, mais c'est à peu près là tout ce qu'elle maitrise, sous cette forme du moins.

Deuxième forme : Orfeo

Luna se transforme en une lyre argentée à 9 cordes. L'instrument peut être utilisé comme un arc, tirant des flèches composées d'énergie spirituelle. Les cordes permettent également de composer diverses musiques, influant sur les émotions des personnes qui écoutent le son de la lyre. Selon la musique jouée, l'émotion sera différente. Ainsi, Laila peut faire apparaitre des sentiments comme haine, peur, amour, dans le coeur de ses adversaires, de ses alliés, mais elle peut aussi l'utiliser sur elle-même, le tout dans une gamme très complexe (plus la mélodie est complexe, plus l'émotion le sera).

A noter que si l'adversaire se bouche les oreilles au milieu de la mélodie, il sera tout de même affecté (complètement ou en partie, faudra voir). Je pense qu'on peut considérer que quelqu'un de plus puissant que Laila peut se libérer de la technique (facilement s'il y a une grande différence, plus difficilement s'il s'agit d'un ou deux niveaux). Je pensais également faire en sorte que les mélodies puissent agir sur plusieurs personnes en même temps si je le désire, mais l'effet serait alors moindre que si je concentre sur une seule personne.

Quelques transformations au niveau du masque de Laila : celui-ci recouvre désormais entièrement son visage, et son regard devient plus difficile à discerner. Derrière ces deux trous sombres, on peut distinguer parfois un point lumineux brillant d'une étrange lueur, mais rien de plus.
Le masque suit les courbes du visage de Laila, et ressemble en certains points à un masque de carnaval (un peu style vénitien), avec une petite touche de tragédie grecque. Les décorations sont toutefois relativement austères, avec de simples courbes et lignes bleues ou noires, blanches ou violettes. Les lèvres et la peau entourant les yeux sont repassées d'un fin trait noir, ajoutant au caractère mystérieux de cette transformation.
Trois nouvelles cornes poussent sur sa tête, et ses cheveux deviennent longs et lisses.
Une fine armure argentée recouvre le corps de l'arrankar, comme une seconde peau. C'est sous cette forme que son 'hierro' devient véritablement intéressant, les sabres glissant sur cette peau-armure. Celle-ci possède l'avantage d'être très souple, peu encombrante, et néanmoins assez résistante.

Les vêtements de Laila changent eux aussi, remplacés par un étrange assortiment de larges bandes de tissu noires et blanches. Ces bandes entourent une robe tout aussi spéciale, permettant une grande liberté de mouvement malgré les apparences. Effectivement, le tout parait relativement encombrant, mais il n'en est rien. En fait, cet accoutrement rend surtout Laila plus inaccessible à la vue des autres. Ainsi, lorsqu'elle combat sous cette forme, il peut être difficile de la suivre des yeux. Elle se voile et se dévoile, attaque et défend, apparait et disparait.
De plus, ces vêtements étant constitués d'énergie spirituelle, il est possible de les modifier, et de les recréer s'ils sont détruits (Je ne saurais vous dessiner ce vêtement, considérez qu'il s'agit d'une sorte d'amas de bandes de tissus partant dans toutes les directions).

Sous cette forme, sa puissance et sa vitesse augmentent également, mais rien d'extraordinaire.




[tout est là, bonne lecture!]

bienvenue.
belle fiche, cependant je trouve que ta deuxieme forme est un peut trop puissante si tu le fais sur les non vivants!
sinon sa me va.

Oui, je me disais aussi, mais autant essayer ^^'

Voilà, j'ai donc enlevé tout ça, à défaut de cailloux, je me contenterais de faire pleurer mes adversaires. =)

Bienvenue a toi !

Bienvenue^^

Moi ça me va, bien que je trouve que c'est une très bonne présentation pour le n°21. Si elle veut on peut la mettre privarion avec une présentation comme ça, non?

Bienvenue !
Si elle veut pourquoi pas .

Merci pour les bienvenus =)

En fait pour le grade, j'explique ça à la fin de l'histoire, Laila n'a jamais voulu devenir Espada, elle veut rester un simple numeros.
Elle donc cache ses pouvoirs, son reiatsu, pour paraitre plus faible (un peu comme Ikkaku, et certains fraccions qui dérangent un peu l'échelle des puissances). Du coup, eh bien j'espérais effectivement un niveau qui s'approche de celui d'Espada (voir même qui égale celui des espadas les moins puissants, ce serait idéal)

note : ça n'empêche pas Aizen et compagnie d'être au courant, je pense qu'ils pourraient être du genre à trouver la chose 'amusante' ou 'intéressante' plus qu'autre chose.

Bon tu es déja validé, tu as donc le droit de Rp on va te mettre privaron espada sa te va?
ou simplement N°21 comme tu veux dis nous sa

merci pour la validation =)

privaron espada signifierait que Laila aurait fait partie de l'espada pendant un certain temps, c'est le seul truc qui me gêne un peu à vrai dire.

Ce que je demandais, c'est s'il était possible d'apparaitre comme n°21, mais avec une puissance supérieure à ce que le grade donnerait normalement (je reprends mon exemple d'Ikkaku : il est 3ème siège, mais est clairement plus puissant qu'un 3ème siège standard).

Voilà voilà, si ce n'est pas possible, alors va pour privaron, je trouverais bien un moyen d'expliquer le truc.

je te signal que la puissance desarrankars n'a aucun rapport avec leur numéro ... leur numéro est simplement un '' numéro de série '' le numéro 21 n'est pas le 21ieme plus puissant mais le 21ieme a avoir été créé


si l'on prend la maniere que pense aizen , je ne crois pas qu'il laisserais un arankar puissant dans les rangs des numeros , de toutes facons je ne crois pas que des arrankars tres puissants pourraient resté numéros tres longtemps , ce n'est simplement pas dans la maniere de pensée des hollows .... pour évolué chez les hollows il faut etre le plus puissant , toujours cherché a écrasé les autres et a gagné en puissance .... un hollow qui ne désire pas cela ne serat pas cappable d'évolué plus haut qu'un menos grande car il perdrait on identitée

oui, la puissance je disais surtout par rapport à espada, privaron, numero...

Ensuite, mon personnage recherche une certaine forme de puissance, mais ne souhaite pas devenir espada, tout simplement. Et puis si on regarde quelqu'un comme Neliel, j'ai pas l'impression qu'elle cherche vraiment à écraser les autres.

Ensuite il me semble que wonderweiss ne fait pas partie de l'espada, bien qu'étant très puissant. Lui non plus ne semble pas vouloir écraser les autres, soit dit en passant.

Enfin, j'ai le souvenir de certains fraccions qui se démarquent de leurs congénères par leur puissance.

Cette histoire d'évolution, de mon point de vue, ça s'arrête lorsqu'on passe au stade d'arrankar. Après, on en sait pas grand chose donc ^^'